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Avr 2025
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La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), adoptée en 2020, définit le gaspillage alimentaire comme l’ensemble des aliments destinés à la consommation humaine qui sont perdus, jetés ou détériorés à n’importe quelle étape de la chaîne alimentaire, de la production initiale à la consommation finale.
Selon les données les plus récentes d’EUROSTAT, c’est au niveau de la consommation finale que le gaspillage alimentaire est le plus élevé, puisque les ménages représentent 47 % du gaspillage alimentaire.
Chaque année, un français jette 58 kg de déchets alimentaires, dont 24 kg de nourriture encore comestible. La valeur moyenne du gaspillage alimentaire s’élève à 100 € par habitant par an. Ce coût peut rapidement augmenter en période d’inflation, notamment sur les produits tels que la charcuterie, la viande, le poisson…
Le gaspillage alimentaire entraîne des conséquences importantes sur les plans économique, social et environnemental. Chaque année, la France génère environ 9,4 millions de tonnes de déchets alimentaires, dont environ 4 millions de tonnes encore comestibles (soit l’équivalent de 16 milliards d’euros en valeur théorique).
En parallèle, les Banques Alimentaires, premier réseau d’aide alimentaire en France, accompagnent 2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaire. A la fin de l’année 2022, le réseau constatait une hausse de 9% de la demande d’aide alimentaire.
Sur le plan environnemental, les répercussions sont également significatives. Ces pertes mobilisent inutilement des terres cultivables et de l’eau, ainsi que de l’énergie nécessaire à son transport, sa transformation et sa distribution. Elles génèrent environ 15,3 millions de tonnes d’équivalent CO₂ par an (soit près de 3 % des émissions nationales).
Cela permet de :
Épluchures, marc de café, coquilles d’œufs, restes de repas d’origine végétale (riz, pâtes…), morceaux de pain en petite quantité, noyaux et coquilles de fruits : vos déchets de cuisine ont autant leur place dans le compost que les déchets de votre jardin.
Au travers des paniers surprises et des colis anti-gaspi, Too Good To Go aide les acteurs de l’industrie agroalimentaire et les commerçants à valoriser les excédents alimentaires, tout en offrant aux consommateurs la possibilité de les récupérer à petit prix via son application.
Depuis son lancement en 2016, Too Good To Go a contribué à éviter le gaspillage de plus de 350 millions de repas.
Le saviez-vous ?
A la maison, les légumes (31 %) sont les produits les plus gaspillés, devant les liquides (24 %) et les fruits (19 %), indique l’ADEME.
Quelques astuces de conservation :